Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l'anti-ville qui est pourtant la deuxième vile des États-Unis. Il n'est que de voir la pléiade d'auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs -le paroxysme de l'étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture- portent paradoxalement une part statistique de rêve : celui de la maison individuelle; celui aussi des strass et paillettes de l'univers hollywoodien…